Le chocolat NUCAO : un exemple d'économie circulaire dans ce secteur
Actuellement, un partenariat entre le groupe Koehler Paper et le fabricant de chocolat nucao a été établi. Le but est de rendre le chocolat, et son emballage, plus durable et écoresponsable.
Pour ce faire, l’emballage se compose « à 100 % de papier. Grâce au papier d'emballage flexible "Koehler NexPlus® Advanced" de Koehler Paper, le chocolat est idéalement protégé par une excellente barrière contre l'oxygène, les huiles minérales et les graisses » selon le site Yumda.com. Le chocolat, en lui-même, se prépare à partir de composants bio, végétaliens et équitables, selon le site yumda.com. L’entreprise tient particulièrement à miser sur la recyclabilité des emballages pour que ces derniers soient valorisés. Le but est, par la suite, d’exclure l’utilisation des plastiques, en les remplaçant par des papiers barrières. Des recherches concluantes effectuées par « l’équipe de recherche et de développement de Koehler Innovation & Technology a développé, en collaboration avec les experts de Koehler Paper », d’après Yumda.com.
Cette direction est revendiquée par le directeur Christoph Wachter, directeur de la division des papiers d’emballage souples chez Koehler Paper : « Les fibres de papier peuvent être recyclées jusqu'à 13 fois. Avec nucao, nous voulons montrer, en tant que précurseurs au rayon chocolat, que nous vivons une économie circulaire et que nous pouvons utiliser de manière judicieuse et durable les matières premières dont nous disposons », précise également le site de Yumda.
La fabrication du chocolat, est-ce polluant ?
Le chocolat a un fort impact sur l’environnement, comme nous le souligne le site ecoco2.com :« Quand on prend en compte l’ensemble de son cycle de vie, le chocolat arrive effectivement directement derrière le bœuf, le mouton, et le fromage, parmi les produits ayant un impact particulièrement néfaste à l’environnement, et même largement devant l’huile de palme ». Le problème principal de sa production reste la déforestation, par exemple la Côte d'Ivoire, « qui nous fournit la moitié de chocolat que nous consommons, 90 % des forêts ont été détruites en 60 ans, selon les estimations ».
La production en eau pour une simple tablette, est considérable, comme nous l’apprend le site terrafutura.info : « L’industrie du cacao est très gourmande en eau, ce qui pose des problèmes dans les pays où l’accès à l’eau potable est limité. Une petite tablette de chocolat requiert en quelque sorte une grande quantité d’eau pour être produite. Ainsi, il y a plus de demandes en eau potable dans les pays producteurs notamment en Afrique. »
De plus, le cacaoyer nécessite beaucoup d’apports en eau. Le cacao est alors une des plantations considérées comme les plus hydrovores, selon une étude retrouvée sur le site mentionné auparavant diffusée par Terrafutura.
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Sources :
Le chocolat, un produit à impact environnemental important (ecoco2.com)
