L'impact environnemental des vinyles : une prise de conscience nécessaire
Depuis quelques années, le disque vinyle retrouve une grande importance auprès du public. « En 2022, il s'est vendu plus de 5 millions de vinyles en France, soit environ trois fois plus qu'en 2016 », selon le fr. statista.com. La popularité croissante de ce disque soulève des questions écologiques sur sa conception.
Son empreinte écologique est loin d’être négligeable, « le vinyle est constitué à 43 % de PVC (Poly Vinyl Chloride), la troisième matière plastique la plus utilisée au monde et l’une des substances les plus toxiques pour notre planète. Le PVC est composé de deux matières premières : du sel de mer et du pétrole. Un vinyle, c’est 135 g de PVC avec une empreinte carbone de 0,5 kg de dioxyde de carbone », détaille radiofrance.fr.
Pour adopter une pratique responsable, l’apparition du Bio Vinyl fait surface. Pour ce faire, « le pétrole ici est remplacé par le recyclage d’huile de cuisson usagée ou des gaz résiduaires industriels pour une qualité identique », explique le média Europe 1.
Il existe également l’Evovinyl. Ce dernier est constitué de « végétaux compostables à base de canne à sucre qui forme un bioplastique », cette innovation a été modélisée par Evolution Music, une société anglaise selon europe1.fr. Ces disques sont biodégradables, les dégâts sont réduits lorsque ces disques sont jetés. Cette pratique minimise son contenant en électricité statistique, les poussières restent moins attirées par le disque.
Crédit photo :
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Pexel
Sources :
Graphique: Le grand retour du disque vinyle se poursuit | Statista
Les disques vinyles se mettent au vert (europe1.fr)
Le vinyle doit faire sa mue écologique (radiofrance.fr)
